jeudi 18 octobre 2007

Une vedette est née!

J'ai récemment découvert la famille Poirier-Laboissonnière (Johanne, Denis et Guillaume) de Rivière du Loup. Ils s'amusent à se filmer pendant qu'il chantent des chansons ( accompagnés de musique ... en midi). Aussi ils fument des cigarettes en chantant et on entend le son de msn qui reçoit un message pendant certaines chansons.

Le plus plaisant, c'est qu'ils mettent tous leurs vidéos sur youtube.
94 vidéos de Johanne et/ou Denis parfois accompagnés de Guillaume en bédaine et plus rarement du plus jeune, Francis ( qui se cache la face) et parfois d'autres membres de la famille élargie.
9 chansons avec un chapeau de cowboy et quelques unes avec un minou qui liche le double-menton de Johanne. Et tout un répertoire. Julie Masse, Dalida, Linda Lemay, Offenback, Éric Lapointe, Vilain Pingouin, Madonna, Renée Martel, les BB et j'en passe.
Alors juste pour vous ...

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu es malade ce n'est pas du tout ''une vedette est née''!!!!
L'as-tu écouter? Elle fais honte a RdL....
Une famille sur le B.S. qui s'amusent avec des karaokés en plus ils chantent des chansons qu'elle dit n'avoir jamais chanter ahahahh sa fausse pas juste un peu là...dire que c'est NOUS les travailleurs qui paient pour SA!!!

Anonyme a dit…

!!!!!!!!

Anonyme a dit…

QUOI!!!!

La Grande Bidouilleuse a dit…

Moi je les trouve très sympatique. J'aimerais me faire expliquer en quoi on paye pour "SA".

Anonyme a dit…

Il y a tellement de gens agressifs sur le net, combien d'entre-eux sont des êtres incapabls de comuniquer en société


En ce qui concerne la famile Poirier, elle ne m'inspire aucun mepris, aucune honte ou de jugement. J'ai simplement peur que les méchants finissent par lui aliéné son seul vrai plaisir, celui de chanter.

Anonyme a dit…

Au fait, ce n'est pas Patrick Lagacé, le journaliste, qui a écrit le dernier petit commentaire, c'est un autre Patrick (moi!) Je suis écrivain et je m'intéresse aux gens et à leurs différentes façons d'aborder la réalité. Ce n'est qu'hier que j'ai écouté pour la première fois les 'hits-with-msn-noise' de la famille de Rivière-du-Loup!

Par contre, c'est en lisant le blog de Lagacé que j'ai trouvé le tiens! Ton blog est excellent, en passant je l'ai parcouru cet après-midi!

bonne fin de journée!

Patrick

Anonyme a dit…

Ahahahaha!!!!

N'importe quoi! Vive le net, ca nous fait voir des choses assez desolantes.

Anonyme a dit…

Ce qui m’inquiète le plus, c’est que l’histoire de Ladygripette risque de très mal se terminée. On ne sait pas à quel point une personne qui, de toute évidence, semble terriblement manquée d’affection, pourrait se remettre d’attaques aussi viles de la part d’internautes. Sa vie c'est sa webcam, son salaire, ce sont les bons mots et les demandes spéciales du public qui la regarde.

Certes elle est un peu responsable de son malheur, elle qui jette des centaines de vidéos sur le net qui exposent à tous son état de pathétisme aigue, c’est certain qu’elle est une cible idéale pour qui veut vraiment l’atteindre. Pire, elle réplique à toutes les attaques, ce qui doit sans doute stimuler ces quelques agresseurs.

Peut-être va-t-elle carrément craquée? J’espère simplement qu’il y aura des gens dans son entourage pour tirer la plogue d’internet quand elle sera rendue au bout du rouleau…

Anonyme a dit…

Qui est Ladygripette? Et bien c’est peut-être la version pixélisée d’un désespoir plus grand qu’un trou laissé dans la couche d’ozone. Une Pollution? Non, je ne crois pas; les pollutions sont généralement plus sourdes, plus emmurées dans nos habitudes que ce cri primal de Rivière-Du-Loup. Comment, me direz-vous, un chant d’animal blessé pourrait à lui seul cochonner une berge et ses baigneurs? J’ignore ce qu’est le commencement de la laideur, c’est peut-être une étoile filante qui gaspille sa lumière dans les yeux de nulle part.



Cette femme ne fait rien de mal, elle détourne l’horreur en demandes spéciales, elle la cache dans le carré de sable de sa webcam, jouant jusqu’à l’averse avec ses larmes boueuses. Elle se lance dans les bras de l’amour, faisant « boomrang » d’une destinée malcommode. Un peu comme chaque cigarette fumée, elle goûte à ce feu sacré qu’est la gloire, sachant qu’il laisse dans sa rapide combustion, l’implacable amoncellement de cendres. La saleté n’est pas humaine, elle le devient seulement quand nous transigeons nos rêves pour inonder de faux espoirs. La pureté de la perdition est une énigme insondable, des refrains d’abysses qui pataugent d’oreilles en horreur, jusqu’à l’indolente caresse.



Elle est ce phoque en Alaska, coincé entre l’abattoir et les applaudissements nourrissants de la meute. Elle ouvre la bouche comme d’autres ouvrent leurs poignets peuplés de chagrin et de sang fourbu. Elle est sans doute l’un des symptômes de la grande désertification ambiante où les cadavres de nos rires engraissent un certain sentiment de normalité. Sommes-nous si loin d’elle au point de la regarder avec distance; entre les dents et la nourriture, il n’y a que le chasseur et ses armes.