Tout d'abord, je tiens à remercier chaleureusement Patrick Lagacé d'avoir fait un lien vers pouillondepoulet sur son très populaire blog.
Ensuite, reconnaissant l'immense popularité de La famille Poirier-Laboissonnière, et l'intérêt que les gens portent au genre white-trash comique ( je reconnaît la connotation péjorative du terme mais c'est la meilleure définition que j'ai trouvée). Un peu à l'instar de ce que les gars de Total Crap nous présentent, c'est tellement poche que ça en devient bon.
C'est toujours un peu délicat. Parce que je ne juge pas la personne. Surtout dans le cas suivant, parce que connais son véritable métier ainsi que son profil psychologique. Et que je ne vous en parlerai pas. Point.
Ce monsieur est chansonnier sur la terrasse Dufferin depuis de nombreuses années. Malheureusement, plus ça va, plus on lui assigne un lieu de travail éloigné des touristes. La première fois que je l'ai vu, j'ai été prise de sentiments contradictoires. Un fou-rire, mêlé d'une grande culpabilité honteuse de rire de ce monsieur. Ça semblait être le cas de la plupart des spectateurs. En fait, ceux qui avaient pris le temps de s'asseoir étaient hilares, tandis que ceux qui circulaient en observant le spectacle semblaient terriblement mal à l'aise.
Puis je me suis assise. Et j'ai ri de bon coeur. Et après qu'il ait joué " Le p'tit train du Nord", j'ai mis 5$ dans son chapeau. Et il m'a dit :"thank you very much, merci beaucoup" en plein milieu de sa chanson, sans en changer l'air, pour ensuite poursuivre.
Ensuite, reconnaissant l'immense popularité de La famille Poirier-Laboissonnière, et l'intérêt que les gens portent au genre white-trash comique ( je reconnaît la connotation péjorative du terme mais c'est la meilleure définition que j'ai trouvée). Un peu à l'instar de ce que les gars de Total Crap nous présentent, c'est tellement poche que ça en devient bon.
C'est toujours un peu délicat. Parce que je ne juge pas la personne. Surtout dans le cas suivant, parce que connais son véritable métier ainsi que son profil psychologique. Et que je ne vous en parlerai pas. Point.
Ce monsieur est chansonnier sur la terrasse Dufferin depuis de nombreuses années. Malheureusement, plus ça va, plus on lui assigne un lieu de travail éloigné des touristes. La première fois que je l'ai vu, j'ai été prise de sentiments contradictoires. Un fou-rire, mêlé d'une grande culpabilité honteuse de rire de ce monsieur. Ça semblait être le cas de la plupart des spectateurs. En fait, ceux qui avaient pris le temps de s'asseoir étaient hilares, tandis que ceux qui circulaient en observant le spectacle semblaient terriblement mal à l'aise.
Puis je me suis assise. Et j'ai ri de bon coeur. Et après qu'il ait joué " Le p'tit train du Nord", j'ai mis 5$ dans son chapeau. Et il m'a dit :"thank you very much, merci beaucoup" en plein milieu de sa chanson, sans en changer l'air, pour ensuite poursuivre.
2 commentaires:
Je crois que l’intérêt porté aux freaks vient de notre propre peur d’être incapable de se rendre compte d’un tel état. Probablement le même genre de truc qui nous fascine quand on voit des gens qui mangent 150 hot-dog en dix minutes ou dans ces incalculables orgies de démesure qui parsèment le web. Le corps ou l’esprit poussés à fond, c’est très vendeur, simplement parce que nous sommes heureux d’être capable de se retenir, d’être dans cette « norme » bien tranquille, spectateurs de l’avachissement des démunis. Internet, c’est un peu l’anonymat et le confort rêvé pour rire et se goinfrer de leurs excès de fantaisies.
Je vais à Québec plusieurs fois par année pour prendre des photos. Je me souviens qu’au printemps dernier il y avait un type au visage déformé qui jouait de la guitare près du Château Frontenac. J’aurais pu le photographier, il était en transe, il était ‘poétiquement intéressant’, mais je me sentais comme un prédateur devant cet homme… Ce n’était pas de la pitié, mais simplement de la retenue… Par respect, je lui signifiait qu’il était exactement comme moi : un artiste enveloppé d’une âme. Si j’avais prit cette photo, ça aurait été pour saisir l’âme de l’artiste, pas les scories de la maladie…
Quand on s'expose comme ça sur Youtube, il faut s'attendre à se faire écœurer. La popularité de cette forme d'art (en est-ce vraiment une?) est surtout due au fait que beaucoup de gens en rient. Fidel Lachance, Normand l'Amour et tous les autres. Leur carrière s'est bâtie autour du fait que tout le monde se foutent de leur gueule. Alors que faire? Arrêter d'en rire et les laisser dans l'ombre ou bien continuer de se moquer d'eux en les rendant fiers?
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